Droit de réponse à l’interview de P.Mehaignerie : https://redon.maville.com/actu/actudet_-vitre.-trop-d-etalements-pour-construire-des-logements-l-ancien-maire-defend-son-action-_dep-5075684_actu.Htm
M.Méhaignerie conteste le fait que les mandatures passées aient provoqué un très fort étalement urbain à Vitré et une vampirisation des communes voisines. Malheureusement, ce n’est pas nous qui le disons mais l’observatoire de l’environnement en Bretagne, donc l’État lui-même 1 . La Bretagne est l’une des régions de France où l’on artificialise le plus (9 terrains de foot par jour !) 2 et en Bretagne, Vitré a été l’une des villes bretonnes où l’on a le plus artificialisé. Se comparer aux communes voisines n’a donc que peu d’intérêt puisque c’est une dérive politique globale. Ensuite, M. Le Maire nous indique que Vitré se développe et qu’il faut accueillir ces familles : certes. Nous n’avons jamais dit le contraire. Mais cela doit se faire dans le cadre d’une reconstruction de la ville sur elle-même et non par le biais d’un étalement urbain qui pose aujourd’hui des problèmes, par exemple de connexion aux réseaux de bus. Le Conseil D’État a lui-même confirmé que cet étalement urbain a été précipité en condamnant la ville dans les affaires de la Roncinière au motif que la ville n’avait pas à exproprier ces terrains, au vu de tous ceux déjà ouverts à la commercialisation 3 . Cet étalement urbain est donc un fait condamné par la justice et qui coûte très cher à la Ville. Concernant la vampirisation des communes voisines, ce sont les chiffres du PLH tout simplement : seules Vitré et Chateaubourg ont atteint les objectifs fixés par le PLH actuel qui va entrer en phase renouvellement. Les autres communes en sont loin. Enfin, M. Méhaignerie fait le lien avec les fermetures de classe et pointe une forme d’incohérence dans notre discours. Qu’il relise nos propos : nous affirmons, contrairement à la majorité, qu’il n’y a pas de baisse globale des effectifs scolaires à Vitré, mais un déséquilibre qui s’est installé entre une école au Nord qui se développe et deux écoles publiques de centre-ville qui souffrent.
Nicolas Kerdraon et Nadège Le Floch